[MANUSCRIT]. Maximilien-Sébastien FOY, baron puis comte d’Em - Lot 227

Lot 227
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[MANUSCRIT]. Maximilien-Sébastien FOY, baron puis comte d’Em - Lot 227
[MANUSCRIT]. Maximilien-Sébastien FOY, baron puis comte d’Empire (1775-1825) Journal pour les années 1815-1817 (22 juillet 1815 au 30 septembre 1817) En français, manuscrit autographe sur papier (mise au propre) France, vers 1817 ? ou peu après ? In-folio, 96 ff. non foliotés, encre brune, manuscrit autographe, mise au propre avec certains passages raturés (forme de censure familiale ?), texte copié dans un encadrement tracé à l’encre rouge. Reliure de papier teinté en vert, cartonnage souple, inscription à l’encre sur le plat supérieur « du 22 juillet 1815 au 30 septembre 1817 », partie d’étiquette sur le plat supérieur, chiffre n° 8 au crayon rouge sur le plat supérieur, attaches (petits cordons). Dimensions : 375 x 245 mm. Journal autographe a priori inédit, avec une pléthore de renseignements d’ordre diplomatique, politique, historique et familial. Maximilien Foy est né le 3 février 1775 à Ham, dans la Somme. Il entre comme aspirant au corps de l'artillerie à l'École de La Fère en 1790. Il sera premier capitaine au régiment d'Artillerie à Cheval en 1793. Il s’investit en politique en prenant parti pour les Girondins et en 1794 et sera arrêté à Cambrai pour avoir soutenu la cause libérale. En 1807, il épouse Elisabeth-Augustine Daniels, la belle-fille du général Baraguey d'Hilliers et part la même année à Constantinople avec Sébastiani. Après la chute de l'Empire, il est employé dans la 14e division militaire dès mai 1814. Il sera ensuite inspecteur général d'infanterie en 1815 dans la 12e division militaire puis occupe différents postes dans divers corps militaires en 1815 et sera fait comte de l'Empire la même année (il était baron de l'Empire par lettres patentes en 1810). Autographe, le présent Journal est écrit dans ces années 1815-1817 : il n’est pas tenu au quotidien mais sur des périodes fort rapprochées, et le lieu d’écriture est toujours indiqué : Ham, Amiens, Péronne, St-Quentin et d’autres lieux, souvent Paris. Il s’agit assez clairement d’une mise au propre, et les ratures semblent correspondre non pas à des repentirs mais plutôt des formes de censure, sans doute familiale ? La première date de ce Journal commence le 16 juillet 1815 et donc juste après un évènement important. Maximilien Foy combat aux Quatre-Bras, le 16 juin 1815 : il est blessé d'une balle qui lui traversa l'épaule droite à l'attaque d'Hougoumont, 18 juin 1815. Il est mis en non-activité après le licenciement de l'armée (1er août 1815), mais et ne subit pas d'autre représailles à la Deuxième Restauration : « L’Empereur n’a rien fait pour moi. Nous nous rallierons au gouvernement constitutionnel du roi avec fidélité et constance… » (fol. 2).
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